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Ne m’envoyez pas des fleurs

Roùla Yeorgakopoùlou

 

Traduit par Michel Volkovitch

 

2018 — 40 pages — 10 €
ISBN : 979-10-93103-44-0

 

La poétesse Marìa Polydoùri, dans son pays, fait désormais partie du paysage. Les péripéties de sa courte vie et ses amours contrariées avec le poète Karyotàkis sont largement connues — au point qu’on peut aujourd’hui, en Grèce, lui consacrer une pièce de théâtre en les évoquant de façon très allusive.


C’est elle, assurément, qui parle ici. Mais elle parle aussi au nom de toute jeune femme qui se bat pour son indépendance et sa liberté, contre la société de son temps et ses pesanteurs, et contre la mort qui s’approche.  L’histoire ne dit pas si Polydoùri a sa rue quelque part en Grèce, mais la rue du titre est surtout métaphorique : elle est le chemin qui la mène vers la mort, ou la liberté, ou les deux.


Le portrait qui nous est donné ici de la poétesse est tout le contraire d’une biopic traditionnelle, explicite et sagement chronologique. Le tableau est indirect, éclaté, kaléidoscopique. Ce monologue est une polyphonie. Marìa qui nous parle ne cesse de prendre d’autres voix, de citer divers textes et documents. Le texte que tricote l’auteure se détricote en même temps, comme la robe de la comédienne.


Ses ellipses, ses passages obscurs font partie du jeu : ils nous
déconcertent, nous intriguent, ils nous montrent Marìa P. à la fois présente, brûlante de vie, et finalement insaisissable.
 

Publié avec le soutien du Centre culturel hellénique.

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